Youpi ! Je sais marcher !

Youpi ! Je sais marcher !

April 21, 20232 min read

C’est globalement ce que mon fils Sacha a dû se dire lorsqu’à l’âge de 10 mois, il a décidé avec beaucoup de mépris pour le protocole de la petite enfance, d’ignorer la phase du quatre pattes. Il s’est mis debout, et a fait son premier pas. Il avait juste oublié de prendre en compte un petit détail : pour marcher, il faut avoir un minimum d’équilibre ! Du coup, il n’a pas fait de deuxième pas… Enfin, pas immédiatement. Il a fallu qu’il prenne le temps de se relever avant. Et il a recommencé. Avec une ténacité qui frisait l’instinct suicidaire, il s’est obstiné à apprendre à marcher. Et à tester le pouvoir de la gravité par la même occasion… 

Pendant quelques semaines, Sacha a été tout cabossé. Les granules d’Arnica et le paracétamol sont devenus la base de son alimentation. Mais il ne s’est pas découragé. Il a continué de tomber, et de faire quelques pas entre chaque chute. Au bout de quelque temps, on a enfin pu se dire dans un grand soupir de soulagement : “Youpi ! Il sait marcher !”

L’échec n’existe vraiment que si l’on arrête d’essayer. Les enfants ont, en la matière, une sagesse que beaucoup d’entre nous ont perdue. Beaucoup d’adultes ont oublié en grandissant la valeur de la ténacité. Nous n’avons plus le courage de nous obstiner, peur de faire des erreurs… et c’est bien dommage !


Tu connais sûrement cette célèbre citation : “Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends.”
Elle est extraite du discours d’investiture de Nelson Mandela en 1994. Elle résume bien l’idée que la persévérance est un atout fondamental et permet d’accomplir de grandes choses. Sans cet état d’esprit, Nelson Mandela aurait-il réussi à accéder à la plus haute fonction d’un état qui quelques années auparavant était rongé par le racisme et la discrimination ?

Il est selon moi essentiel d’avoir cet état d’esprit lorsqu’on est chef d’entreprise. Je pense que si bébé-toi pouvait te conseiller aujourd’hui, c’est ce qu’il te dirait. N’aie pas peur de faire des erreurs. Continue à faire des expériences. Considère les échecs comme des opportunités, des événements qui te permettront de grandir, d’aller plus loin, sur le plan professionnel comme sur le plan personnel.

Et j’ajouterais qu’il est important de se souvenir chaque jour que la vie est belle, qu’on a beaucoup de chance, et surtout, que rien ou presque n’est grave. On a survécu à 100% de nos galères, et la plupart des choses qui nous faisaient peur ne se sont pas produites, ou n’étaient pas si graves que ça.

Si tu estimes que cet état d’esprit s’est éteint chez toi, et si tu souhaites le raviver, lance-toi, va de l’avant et contacte-moi ! Je t’aiderai avec plaisir à retrouver la ténacité et l’entrain que tu as perdu en devenant adulte.

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